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Urologie Féminine

Aux frontières de la gynécologie et de la chirurgie digestive, l’urologie féminine évoque surtout l’incontinence urinaire et le prolapsus genito-urinaire ou troubles de la statique pelvienne.

Les pathologies

Incontinence urinaire

Vous souffrez d’incontinence ?
Nous distinguons classiquement chez la femme deux types d’incontinence : l’incontinence urinaire d ‘effort et l’incontinence urinaire par urgence. Il peut s’agir bien entendu d’une incontinence urinaire mixte mais nous nous efforcerons de chercher dans votre plainte la composante la plus gênante.

  • Si vous êtes gênée à l’effort (toux, éternuement, port de charges lourdes, course à pied, marche, lever), le traitement repose sur la perte de poids (quand l’IMC excède 30) et la kinésithérapie de rééducation périnéale.
    En cas d’échec, on réalisera un bilan urodynamique qui guidera notre traitement chirurgical : mise en place de bandelettes de soutènement sous-uréthral, techniques de renfort du sphincter, sphincter urinaire artificiel.
  • Si vous êtes gênée par une incontinence survenant au décours d’une envie fréquente, urgente et impérieuse d’uriner quel que soit le degré de réplétion vésicale, il est important d’éliminer une pathologie organique : maladie lithiasique, cancer de vessie, infections urinaires, prolapsus génito-urinaire, pathologie colique ou gynécologique de proximité, pathologie neurologique.
    Pour ce faire, certains examens pourraient s’avérer nécessaires : radio standard, échographie rénovésicale, uroscanner, biologie, ECBU, cystoscopie, bilan urodynamique.
    Le traitement repose sur le traitement de la cause, s’il y en a une, la kinésithérapie de relaxation du muscle vésical, les anticholinergiques, la neuromodulation sacrée, l’injection intradétrusorienne de toxine botulique ou l’agrandissement chirurgical de la vessie.
Prolapsus

Les organes pelviens (vessie et urètre, utérus, col de l’utérus et vagin, intestin grêle et cul de sac de Douglas, rectum) sont soutenus par un hamac de structures fibromusculaires tendu entre le pubis en avant et le sacrum et le coccyx en arrière.

Un ou plusieurs de ces organes peuvent prolaber, descendant par les points de faiblesse de ce hamac (l’ouverture vaginale le plus souvent). Il s’agit donc d’un déroulement de la paroi vaginale vers l’extérieur emmenant avec elle les structures adjacentes.

Le traitement peut être:

  • Le pessaire = dispositif intra-vaginal autostatique mis en place et retiré par la patiente à sa guise ou mis en place par le médecin pour une durée de plusieurs mois.
  • Le traitement chirurgical par voie coelioscopique (cf vidéo) ou par voie vaginale. Le choix de la voie d’abord est décidé ensemble chirurgien et patiente en fonction de son âge, des caractéristiques du prolapsus et de sa sexualité.

Autres pathologies

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