Les maladies prostatiques, cancer et hypertrophie bénigne, constitue le premier motif de consultation auprès d’un urologue.
Il s’agit du premier cancer de l’homme de plus de 50 ans et de la deuxième cause de décès par cancer de l’homme en France. Mais attention, il peut s’agir d’un cancer latent, d’évolution longue et la prise en charge est très dépendante des critères du cancer et de l’âge du patient.
L’incidence de cette maladie n’a cessé d’augmenter depuis une vingtaine d’années du fait du vieillissement de la population et de l’augmentation du dépistage. Parallèlement, la mortalité spécifique par cancer de prostate ne cesse de diminuer.
Les antécédents familiaux au premier degré et les origines antillaises ou africaines sont 2 facteurs de risque de survenue de ce type de cancer.
Tout homme entre 50 (45 ans s’il a des antécédents familiaux de cancer de prostate) et 75 ans, avec une espérance de vie de plus de 10 ans, doit avoir un toucher rectal et un PSA annuel.
En cas d’anomalie de l’un ou des 2, il faudra envisager la réalisation de ponctions biopsies prostatiques sous anesthésie locale ou générale avec votre chirurgien.
L’ IRM prostatique est devenue incontournable dans la prise en charge diagnostique. Le petscanner ou le couple scanner/scintigraphie osseuse permettront l’évaluation de l’extension métastatique.
Soit le cancer de prostate est localisé à la prostate : un traitement curatif peut-être proposé. Soit la maladie est extra-prostatique : il faut envisager un traitement combiné (local et/ou systémique).
Prostatectomie totale avec ou sans préservation des nerfs de l’érection, radiothérapie externe, curiethérapie interstitielle, ultrasons focalisés à haute intensité (HIFU ou Ablatherm), photothérapie, FOCAL ONE, cryothérapie sont autant de traitements possibles pour un cancer localisé de prostate. A noter qu’un traitement par radiothérapie ou HIFU nécessitera souvent une résection endoscopique de prostate préalable.
La surveillance et même l’abstention thérapeutique peuvent être aussi une solution pour ce type de cancer.
Le choix entre l’un ou l’autre dépend des critères cliniques, histopronostics et d’imagerie, d’où l’importance de la discussion avec le patient après une information éclairée sur les risques encourus pour chaque traitement.
La suppression androgénique chirurgicale (pulpectomie bilatérale) ou chimique (analogues de la LHRH, antiandrogènes stéroïdiens ou non stéroidiens, œstrogènes, antagonistes de la LHRH) constitue le traitement dit « palliatif » d’un cancer métastatique de prostate. Il peut se concevoir en association avec un traitement local.
Il s’agit de l’infection en général bactérienne de la prostate (Escherichia Coli le plus souvent) entraînant fièvre et difficultés à uriner. Elle signe souvent l’hypertrophie prostatique qui par le défaut de vidange vésicale qu’elle occasionne, favorise le résidu post mictionnel d ‘urines stagnantes.
Elle se traite par antibiotiques au moins 10 jours.
Il s’agit sûrement d’une hypertrophie ou hyperplasie bénigne de la prostate.
Consultez un urologue muni d’un PSA sérique et d’une échographie prostatique faite par voie endorectale.
Le traitement est soit