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Reins

Les pathologies du rein regroupent le cancer du rein, les calculs, les tumeurs et cancers des voies excrétrices supérieures et enfin les pathologies infectieuses avec, en chef de file, la pyélonéphrite aiguë.

Les pathologies

Cancer du rein

7ème rang des cancers de l’homme et 9ème rang des cancers de la femme.
Plus fréquent chez l’homme que chez la femme.
En incidence croissante
Prévalence maximale entre 60 et 70 ans.

Dialysé, transplanté, formes héréditaires, tabac, hypertension artérielle et obésité sont autant de facteurs de risque de développer un cancer du rein.

Il n’existe pas de dépistage de masse. Une simple échographie permet de détecter une lésion.
Le scanner, l’IRM, parfois un pet-scanner ou des biopsies de masse permettront au chirurgien d’affiner son diagnostic afin de décider du traitement optimal.
La preuve formelle est l’analyse anatomopathologique après exérèse .

En fonction des critères (imagerie, histologie) de la tumeur, le chirurgien pratiquera une néphrectomie totale, élargie (emportant la surrénale) ou partielle (tumorectomie) par voie ouverte, en coelioscopie ou plus fréquemment aujourd’hui ROBOTIQUE

L’analyse de la tumeur au laboratoire va permettre de déterminer le type de tumeur (carcinome à cellules claires, tubulo-papillaire…), son extension locorégionale (stade TNM) , éventuellement son grade (de Fuhrman).
En fonction de ces critères et des examens paracliniques, un traitement adjuvant sera nécessaire ou non. Il peut s’agir de chimiothérapie (antiangiogéniques) ou d’immunothérapie.

Calculs ou maladie lithiasique

DOULEUR BRUTALE DE FOSSE LOMBAIRE + SANG DANS LES URINES + ENVIE FREQUENTE D’URINER ?

Calcul oxalate Ca2 2 pyelo obst

Il s’agit d’une pathologie fréquente, touchant jusqu’à 20% de la population, deux hommes pour une femme entre 30 et 70 ans.

Les calculs aujourd’hui les plus fréquents (80%) sont faits d’oxalate de calcium. Les autres, de phosphate de calcium, de struvite, d’acide urique, d’urates, cystinique ou médicamenteux sont plus rares.

L’alimentation reste un des principaux facteurs modulant le risque de formation des calculs. MAIS ATTENTION le bon régime à adopter est à établir en fonction de la nature de votre calcul et des résultats de vos analyses sanguines et urinaires.

Le manque de boissons journalières et son corollaire direct, la faible diurèse, est l’anomalie constamment retrouvée chez les patients lithiasiques.

Pour diminuer le risque lithogène, un homme qui a déjà fait des calculs devrait avoir une diurèse quotidienne d’au moins 2 litres (ce qui sous-entend des apports équivalents ou supérieurs) bien répartie sur le nychtémère.

Les calculs peuvent être mis en évidence fortuitement au cours d’examens comme une échographie rénale. Selon leur nature, ils seront vus sur une radiographie standard de l’abdomen ou ASP (les calculs d’oxalate de calcium sont « radio-opaques » tandis que les calculs d’acide urique sont « radio-transparents »). Enfin, un scanner sans injection permet de voir tous types de calculs.

Il y a plusieurs types de traitement. Cela dépend de la taille et de la localisation du ou des calculs.

  • L’abstention quand le ou les calculs sont petits

  • La Lithotripsie extracorporelle (LEC) qui consiste à casser le calcul par des ondes de choc sous sédation incomplète sous guidage radiologique au bloc opératoire
  • L’urétéroscopie rigide
    ureteroscopie rigide
  • L’Urétérorénoscopie souple (URS), à la différence de l’urétéroscopie rigide, permet d’accéder et de se « promener » dans les cavités rénales.
Les tumeurs des voies excrétrices supérieures

Les tumeurs (également appelées polypes) des voies excrétrices supérieures (TVES) concernent les tumeurs situées dans les “conduits” d’évacuation des urines entre le filtre rénal et la vessie

Ces tumeurs sont favorisées par le tabagisme et certaines expositions professionnelles à des produits chimiques.

Il s’agit du même type de tumeurs que celles retrouvées dans la vessie, mais elles sont moins fréquentes (1 cas pour 100 000 personnes / an)

Elles sont principalement diagnostiquées au décours d’une hématurie (sang dans les urines), d’une colique néphrétique (douleur lombaire), mais également de manière fortuite à la suite d'un examen radiologique.

Si l’examen radiologique ne permet pas de confirmer de manière formelle le diagnostic de TVES, votre urologue réalisera une exploration des voies excrétrices par les voies urinaires sous anesthésie générale (urétéro-rénoscopie).

Le traitement des TVES se fera également par urétéro-rénoscopie avec destruction de la tumeur au laser.

Toutefois en cas de tumeur aggressive, le traitement peut consister dans certain cas en une ablation complète du rein et de l’uretère (néphro-urétérectomie)

Infection du rein ou pyélonéphrite

Infection en général bactérienne (Escherichia Coli) du rein se manifestant par des douleurs lombaires et de la fièvre.
Elle se traite par 10 j minimum d’antibiotiques adaptés aux résultats d’une analyse bactérienne des urines (ECBU).
Elle est favorisée par les cystites et les malformations du rein.

Syndrome de la jonction pyélo-urétérale ou JPU

C’est une pathologie de l’uretère. Il est capable de reptations qui permettent à l’urine de progresser depuis le rein jusqu’à la vessie. Dans le syndrome de jonction, une courte portion d’uretère sous le bassinet est atone ce qui constitue un obsctacle fonctionnel à l’écoulement des urines pouvant favoriser des pyélonéphrites et une hydrodistension des cavités du rein pouvant entrainer une perte de fonctionnement de ce rein.
Le traitement est chirurgical : dilatation au ballonnet, incision ou section de la portion malade de l’uretère et réimplantation de l’uretère sain dans le bassinet du rein.

Médias

Calcul Oxalate Ca 2+

Autres pathologies

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